Le 16 septembre 1831, Monseigneur Bernard Claude Panet, évêque de Québec, confirme la création de la paroisse par l'érection canonique de celle-ci.
En 1833, le Seigneur Würtele donne un terrain pour y ériger la première chapelle qui servira également de salle de réunion et de logement pour le curé. Cette chapelle était située sur l’actuelle rue Principale qui s’appelait à l’époque Saint-Nicolas.
Les paroissiens ressentant rapidement le besoin de construire une église, celle-ci sera mise en chantier en 1838 sur un terrain donné, encore une fois, par le Seigneur Würtele. L'église a été bénite le 18 novembre 1840.
En 1885, devant la détérioration du mur frontal, on décida de démolir la façade, incluant les clochers, et de reconstruire le tout pour lui donner l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui.
Le 31 décembre 1895, en soirée, un vent violent de tempête renversa la flèche du clocher, côté nord-ouest de l'église. En tombant, la flèche perça le toit de l'église, passa à travers la voûte, la galerie et le plancher brisant plusieurs bancs et s'enfonça dans le sol de la cave.
Curés de Saint-David
Sous l’église
Saviez-vous qu’il y a 24 personnes d’inhumées sous l’église de Saint-David ? Selon la chronique historique de La Gazette de Saint-David du printemps 2010, c’est le curé Joachim Boucher qui fut le premier à autoriser l’inhumation de personnes dans l’église. Il a commencé avec son père, le 3 juillet 1851. Le curé Boucher a écrit dans les registres
« nous prêtre curé soussigné, avons inhumé dans l’Église de cette paroisse, dans la grande allée près du premier banc du côté de l’évangile première rangée double, le corps de Sieur Joseph Boucher, dont nous sommes le fils, ancien cultivateur de son vivant, de la paroisse de St-Antoine de la Baie du Fêbre, natif de St-Nicolas. »
Au décès de sa mère, Tharsile Augé, le 11 octobre 1854, le curé récidive :
« dans le haut de la grande allée vis-à-vis des premiers bancs du côté de l’Évangile […] le pied du cercueil de la dite Tharsile Augé touche à la tête de celui de son époux. »
Puisque rien n’indique que les corps ont été exhumés, il est donc probable que ces personnes soient toujours sous le plancher de notre église.
Orgue Casavant
En 1888, la Paroisse procède à l'achat d'un orgue Opus 20 qui sera le 20e fabriqué par la maison Casavant Frères de Saint-Hyacinthe au coût de 2 000 $. Celui-ci est le plus vieil orgue original (non modifié) Casavant toujours en fonction.